Introduction
Le shibari est une pratique à la fois artistique et émotionnelle.
Cet art du lien venu du Japon invite à la confiance, à la lenteur et à la connexion.
Chez My Arum, on aime explorer ces univers où le corps devient un langage à part entière.
Découvrons ensemble les origines du shibari, ses principes et quelques conseils pour le pratiquer avec douceur et sécurité.
Origines et philosophie du shibari
Le shibari, ou bondage japonais, trouve ses racines dans l’hojōjutsu, un ancien art martial de ligature.
Au fil du temps, cette technique s’est transformée en art esthétique et sensuel, nommé kinbaku.
Aujourd’hui, le shibari se vit comme une danse entre deux personnes : l’une tisse, l’autre se laisse guider.
Chez My Arum, on voit cette pratique comme une rencontre entre confiance et abandon.
Shibari vs bondage occidental
Contrairement au bondage occidental, souvent plus fonctionnel, le shibari valorise la beauté du geste.
Les cordes dessinent des lignes, épousent les courbes et racontent une histoire.
C’est une forme d’art corporel où la lenteur et le ressenti priment sur la performance.
Le rigger et l’ukete
Le « rigger » (celui qui attache) et l’« ukete » (celui ou celle qui reçoit) co-créent l’expérience.
Leur lien repose sur trois piliers : communication, consentement et attention.
Sans ces éléments, le shibari perd son essence.
Securite et precautions essentielles
Avant toute pratique, il faut poser un cadre clair.
Chez My Arum, on insiste toujours sur la communication avant, pendant et après toute exploration intime.
Bien choisir ses cordes
Les cordes naturelles, comme la jute ou le chanvre, sont idéales pour commencer.
Elles offrent une texture douce et une adhérence rassurante.
Évite les cordes trop rigides ou synthétiques, moins agréables sur la peau.
Connaître les zones à risque
Évite de serrer trop fort autour des articulations ou du cou.
Vérifie souvent la circulation sanguine et reste attentif·ve aux sensations de ton·ta partenaire.
Avoir des ciseaux de sécurité à portée de main est indispensable.
Ne pas brûler les étapes
Les suspensions demandent beaucoup de technique.
Commence par des nœuds simples, des positions au sol et des motifs basiques.
Un apprentissage progressif évite les blessures et renforce la confiance.
Comment debuter le shibari chez soi
La découverte du shibari se fait souvent en duo, mais il est aussi possible d’explorer seul·e certaines sensations.
Chez My Arum, on encourage toujours la curiosité douce et respectueuse.
Créer l’ambiance
Choisis un espace calme, une lumière tamisée et une musique lente.
Installe un coussin, un tapis ou un lit ferme pour plus de confort.
Ce cadre apaisant aide à entrer dans une atmosphère de confiance.

Apprendre les bases
Commence par des nœuds simples : la « single column tie » est un bon point de départ.
Regarde des tutoriels réalisés par des riggers expérimenté·es ou participe à un atelier de shibari.
Ne cherche pas la perfection, mais le ressenti.
Le shibari comme méditation
Cette pratique peut devenir une forme de méditation en mouvement.
Chaque tension de corde, chaque respiration, chaque silence a son importance.
Le shibari aide à se recentrer sur l’instant et à écouter le corps.
L’art du shibari et les plaisirs sensoriels
Le shibari ne se limite pas aux cordes.
Il ouvre la porte à d’autres formes de plaisir sensoriel.
Chez My Arum, on aime associer cette pratique à des moments d’exploration intime tout en douceur.
La continuité des sensations
Après une séance de shibari, prolonger les sensations avec des caresses ou des vibrations peut être délicieux.
Un produit comme notre stimulateur clitoridien AIMI, avec ses 10 modes de vibration, peut accompagner ces instants.
Il permet de garder le corps dans un état d’écoute et de détente.
Une expérience complète
Associer le shibari à d’autres formes de jeu sensoriel, comme la plume ou la température, enrichit la découverte.
C’est une exploration du toucher, du rythme et de la confiance.
Approfondir sa pratique du shibari
Pour progresser, rien ne remplace l’apprentissage accompagné.
Rejoindre un atelier, un stage ou un collectif permet de pratiquer en sécurité et de découvrir de nouvelles techniques.
Lis, observe, pose des questions.
Chaque expérience nourrit la suivante.
Pour compléter ta lecture, tu peux aussi consulter notre article sur comment communiquer ses envies à son/sa partenaire, un sujet essentiel quand on découvre le shibari.
Conclusion
Le shibari est bien plus qu’un simple jeu de cordes.
C’est un langage corporel, une danse de confiance et d’émotion.
Chez My Arum, on aime valoriser ces moments où le lien devient art, douceur et communication.
Que tu débutes ou que tu sois déjà curieux·se, souviens-toi : le shibari se vit avant tout dans le respect, l’écoute et la bienveillance.